Le secteur spatial européen est sur le point de mettre fin à une « crise sans précédent » le 9 juillet, lorsque le lanceur de satellites Ariane 6 volera pour la première fois.
Le voyage restaurerait enfin l’accès indépendant du continent à l’espace, qui s’est terminé en juillet dernier avec la retraite d’Ariane 5.
Ariane 6 est le successeur choisi du lanceur. L’Agence spatiale européenne (ESA) a commandé le véhicule pour augmenter sa capacité de lancement, mais les plans ont été retardés de manière douloureuse. Le premier vol est maintenant en retard de quatre ans.
Des problèmes avec le système de lancement Vega ont aggravé les retards. L’Europe a également perdu l’accès aux fusées Soyouz de la Russie suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.
Privée de ces capacités, l’ESA a dû compter sur la société américaine SpaceX pour envoyer des satellites en orbite.
Thierry Breton, commissaire de l’UE pour le marché intérieur, a décrit le dilemme comme une « crise sans précédent ». Le lancement d’Ariane 6 promet une résolution.
Le lanceur a réussi un test à chaud au port spatial de l’Europe en novembre. Crédit : ESA
L’avenir d’Ariane 6
Ariane 6 décollera pour la première fois le 6 juillet depuis le port spatial de l’Europe en Guyane française, a annoncé aujourd’hui l’ESA.
« Ariane 6 marque une nouvelle ère de voyage spatial européen autonome et polyvalent », a déclaré le directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher.
« Cette puissante fusée est le fruit de nombreuses années de dévouement et d’ingéniosité de milliers de personnes à travers l’Europe et, lorsqu’elle décollera, elle rétablira l’accès indépendant de l’Europe à l’espace. »
L’ESA opérera le premier lancement. ArianeGroup de la France, qui a construit le véhic